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Au bord de la Méditerranée, paysages d'eau, de terre, de pierre
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Au sud-est, la côte méditerranéenne du Parc est dessinée par le large cordon dunaire qui, dépassant parfois 4 mètres de haut, protège les terres sablonneuses de l'intérieur.
Ce milieu est particulièrement fragilisé par les contraintes extérieures qui menacent sévèrement la végétation. Plus qu’ailleurs sur le territoire, la flore a su s’adapter à des conditions extrêmes pour le développement de la vie sur des sols instables et pauvres en éléments nutritifs, où la salinité importante s’accompagne d’une sécheresse saisonnière.
Littoral et cordon dunaire
Du bord de l’eau à l’intérieur des terres, le milieu se stabilise progressivement, pour former d’abord de petites dunes, peu couvertes par la végétation, puis des dunes plus imposantes, fixées par des plantes adaptées, telles l’oyat ou l’immortelle des sables, facilement reconnaissable à ses fleurs jaunes.
Outre les facteurs naturels qui ébranlent ces espaces, la fréquentation estivale, plus ou moins bien maîtrisée, contribue à mettre en danger le cordon dunaire et la « sansouïre » qui commence à s’étaler juste derrière. On y rencontre des espèces végétales comme le jonc, le scirpe, la salicorne ou encore l’obione.
Le maintien de ces écosystèmes, qui abritent des espèces rares et permettent d’assurer la conservation du trait de côte actuel, est essentiel pour la sauvegarde de ce paysage original.
Sur le territoire du parc, la préservation a exclu l'aménagement de station balnéaire, les autorités locales ayant fait le choix d’un tourisme plus doux. Seule infrastructure sur cette portion de côte, le port du Chichoulet, dynamisé grâce à la conchyliculture traditionnelle, s’est implanté au Grau de Vendres, à l'embouchure de l'Aude.